Me voilà enfin de retour pour un nouvel article !
Dans ce billet nous irons tout d'abord faire à nouveau un rapide tour à Akihabara, puis nous prendrons ensuite la direction du mont Tsukuba, une montagne sévissant au nord de Tsukuba.
PART I : Plus geek, tu meurs.
Je suis donc retourné à Akihabara puisqu'il s'agit du quartier consacré aux geeks et que je n'avais pas eu l'occasion de le visiter pleinement.
Pour cette occasion j'ai décidé de visiter un max de building. La plupart sont consacrés aux mangas, la totalité d'entre eux étant en Japonais je n'y ai pas consacré plus de temps que ça. Cependant le quartier recèle de nombreux trésors accessibles pour les petits curieux.
Akihabara, la cité des rois.
Le plus gros d'entre eux : la tour SEGA. C'est un genre de temple de l'arcade divisé en 2 buildings de 7 étages chacun. Voici à quoi ressemble l'intérieur du panthéon:
Je geek donc je suis.
Une myriade de jeu, allant du classique StepMania à Tekken ou aux toutes dernières nouveautés. Car visiblement le monde de l'arcade n'est pas mort en cet endroit merveilleux, emplis de moult sons et lumières.
Là il s'agit d'un jeu de stratégie qui se joue à l'aide d'une borne mais également de votre collection de carte. Chacune des cartes vous permettant d'invoquer un héros ou une unité qui joindra votre camp sur le champ de bataille. Jeu visiblement assez prisé, et surtout ayant l'air relativement complexe à prendre en main puisque tout se fait via le placement des cartes sur le "bureau" que présente la borne. Le mouvement des cartes sur le bureau permettant de changer les actions effectuées par les unités sur le champ de bataille.
Un américain qui persiste à jouer à Virtual Tennis dans le temple du jeu de combat...wtfbbq !
Fear the LORD OF VERMILLON !! ( après Lord of fushia et Lord of kaki)
Et attention, voici maintenant la borne d'Arcade qui déboite ton canard :
La simulation de batteur de TAMBOUR !
Je vous laisse constater l'ampleur de la chose via cette petite vidéo :
Ailleurs on peut trouver également des tas de boutiques vendant du matériel informatique, allant du câble réseau (je pourrais parler des câbles réseau Japonais pendant longtemps – qualité supérieure, couleur au choix, clips protégés... je songe à en importer en France) à la dernière carte graphique.
On trouve également des étages entiers consacrés aux cartes à jouer destinées aux amateurs de Magic & co. Bon bien sur c'est version Jap', donc ça serait plutôt Pokémon & Gundam (ils sont vraiment fan des gundams d'ailleurs, je pense à en ramener un).
C'est bô !
Voilà pour cette nouvelle visite d'Akihabara.
PART II : l'épopée qui fait non.
Sans plus tarder attaquons le gros du dossier : le mont Tsukuba.
Extrait de wikipédia : "Le mont Tsukuba (筑波山, Tsukuba-san?) est une montagne du Japon qui culmine à 870 m. Elle est située dans la préfecture d'Ibaraki. Elle est connue pour sa forme, elle est constituée de deux pics : le Nyotai-san (877 m) et le Nantai-san (871 m). Beaucoup de gens font l'ascension de cette montagne qu'ils surnomment la montagne bleue pour la vue panoramique qu'ils auront au sommet. "
Bon l'article a presque tout bon, mais pas tout, comme on verra par la suite.
Avant d'accéder au mont Tsukuba, il me faut faire 30 kilomètres à vélo, en priant pour ne pas crever un pneu – chose qui m'est déjà arrivé – donc soyons prudent. Le trajet n'a rien d'extraordinaire, mais me réserve néanmoins quelques prises de vue sympathiques du mont Tsukuba :
Là c'est le mont Tsukuba par contre.
Et là c'est une larve de Cthulhu croisée à l'occasion.
En fait il s'agit des restes de la métamorphose d'une larve de cigale. Car ils ont des cigales et croyez moi elles font un sacré bruit ! Bon en même temps elles ne vivent en moyenne que 1 semaine, donc si j'étais dans le même cas j'en profiterais un max aussi. Concernant leur taille, elles font environ 12 cm. Un insecte d'un fort beau gabarit donc.
Mon arrivée au mont Tsukuba se fit donc par une route de montagne, que j'ai eu le malheur d'essayer de monter à vélo. Je me suis donc arrêté après 200 mètre, à cracher mes poumons. J'ai poussé le vélo le reste de la monté, pour arriver au sanctuaire dédié au mont Tsukuba, et croyez moi, ça envoie ! C'est l'un des plus beau monument que j'ai eu l'occasion de voir, d'une part du fait de l'architecture qui est tout simplement grandiose, mais également car le paysage qui l'entoure va avec. Je laisse donc parler les images :
L'entrée du sanctuaire, c'est joli, c'est festif !
un belvédère local qui enjambe un cours d'eau.
La torri (oui, ça prends 2 « r » en fait) qui précède le sanctuaire
Encore une fois c'est tellement gigantesque que je n'ai pas eu assez de recul pour tout faire rentrer dans le cadre. (C'est ce qu'elles disent toutes). Ah tiens, salut maman !
L'escalier qui mène au sanctuaire, que l'on aperçoit derrière
Le sanctuaire en question. Je vous laisse admirer les courbes.
Et la cloche (stoi)
Un bâtiment adjacent
Un autre bâtiment adjacent au bâtiment adjacent
Les barrières qui portent des inscriptions énigmatiques (d'aucun diraient magiques)
Un monument que je soupçonne être une sépulture
Les petits papiers du bonheur/malheur
Un humoriste qui faisait son sketch. En Japonais c'est de suite plus rigolo.
Après avoir visité ce sanctuaire, reste à grimper la montagne.
Pour ça 2 options :
option "Japonaise" : prendre le funiculaire
option "J'aime la nature et je suis un peu maso sur les bords" : à pied
Cette ascension représente 1h30 de grimpette sur une pente oscillant entre 30 et 45°, le tout à un taux d'humidité défiant toute concurrence et à une température avoisinant les 35 à l'ombre.
Voici quelques images prises au cours du chemin :
L'entrée du chemin vers le sommet. Notez les racines. P**** de racines.
Non, ce ne sont pas juste des rochers. C'est le chemin en fait. Des rochers à escalader, tout le long. Avec des racines.
Un lézard Technicolor !
Arrivé au sommet, voici à quoi ressemble la vue :
et le sommet en question
On croise aussi des libellules qui auraient pu passer le casting de starship trooper vu leur envergure :
Admirez le talent du photographe !
Pour la descente j'ai décidé de prendre le funiculaire, histoire de voir à quoi ça ressemblait. C'était plutôt sympathique, bien qu'une clim' n'aurait pas été de trop :
J'avoue que c'était la solution de facilité mais n'oublions pas qu'il me restait encore 30 km de vélo à faire pour retourner à Tsukuba. Le retour s'est d'ailleurs bien passé. J'ai juste tilté une fois rentré que j'avais oublié un truc durant ce périple : la crème solaire.
Je vais donc vous laisser, et laisser le temps à ma peau de muer tel un serpent arboricole. On se retrouve dès que possible pour des nouvelles photos de les jolies choses que y'en a plein le Japon.
