Bonjour, et bienvenue sur ce blog retraçant mes pérégrinations en territoire Nippon.
Chacun d'entre nous doit dans le cadre de ses études à l'INSA effectuer un minimum de 12 semaines à l'étranger. Certains choisissent de passer un semestre d'étude complet dans une université étrangère , d'autres – comme moi – décident de faire un stage. Sans rentrer dans des détails inutiles, le stage de fin de quatrième année correspondant pile poil à la durée minimale d'un séjour à l'étranger nécessaire pour valider le critère d'obtention du diplôme de l'INSA, il m'a paru logique de coupler ce stage avec un séjour à l'étranger.
Me voici donc en partance pour Tsukuba, une ville situé à environ 60 km de Tôkyô. Tsukuba est clairement orientée vers la science et les technologies, j'aurais d'ailleurs sans aucun doute l'occasion de vous en reparler plus tard.
Mon aventure commence donc à l'aéroport Paris Charles de Gaule, que j'ai réussi à atteindre sans trop de soucis malgré un retard d'une heure de mon train en partance de Nantes (sur un trajet prévu de 3 heures) – il est donc 10 heures quand je sors enfin du train et me retrouve sur le quai de la gare. Première constatation : malgré l'heure matinale, c'est déjà noir de monde. On sent toute l'influence de l'aéroport. Le temps de gravir quelques escalators et quelques mètres et me voilà dans l'aéroport. Le train est arrivé directement au terminal correspondant à mon avion (2E pour les connaisseurs) je n'ai pas eu trop à chercher le chemin à suivre. Ah oui, petit détail qui vas vous permettre de mieux ressentir mon appréhension à l'arrivée dans cet aéroport : la dernière fois que j'ai pris l'avion je devais avoir 12 ans et je n'en garde que très peu de souvenirs. Bref, c'est déjà de la découverte totale et je commence à baliser le terrain – voir à baliser tout court.
Allez on se secoue, on se pique et hop hop hop – tiens un accueil – oh la belle aubaine, allons donc quémander quelques informations sur la marche à suivre.
Après avoir expliqué ma situation à l'hôtesse (moi newbie des aéroports, comment on level ici ?) je me retrouve à faire la queue afin d'enregistrer mes bagages. Une bonne demi-heure plus tard j'ai donc perdu ma valise principale engloutie dans les entrailles de l'aéroport. On se sent plus léger mais aussi un peu à poil. Bon heureusement le gentil PNJ de l'enregistrement des bagages à senti en moi toute la détresse du péon et m'a courageusement indiqué l'étape suivante : le passage à la douane. Temps mort – j'ai faim, je loot (ouch, c'est cher – 10 euros le sandwich et la boisson), je mange. Bien, direction la douane. Rapide check-up au premier poste, où le préposé vérifie rapidement mon passeport – étrangement il a scanné le mien histoire de s'assurer que ce n'était pas un faux, je ne dois pas faire si péon que ça finalement ou peut être trop à son goût.
Bref, direction la porte d'embarquement (E74) – suivons les flèches – prenons une navette – et hop, arrivé à la douane à proprement parler. Petite quart d'heure d'attente supplémentaire, au final il est environ 11h45 quand je passe le contrôle. Les gens qui m'entourent ont tous l'air affolés, certains un peu paniqués à l'idée -j'imagine- de rater le contrôle (ou peut être leur avion vu la célérité des agents). Voici donc mon tour qui arrive – on enlève les chaussures et on vide son sac – je place donc entre autre sur le tapis un PC plus grand que tout (17,3 pouce), une souris (électronique), un casque audio, un adaptateur, un transformateur, …
[interlude dans ma tête]
- Bonjour qu'avez-vous à déclarer ?
- Je ne suis pas un geek
- ….
[/interlude dans ma tête]
Je passe ensuite le portique de sécurité – il sonne. L'agent qui m'attend de l'autre coté hausse les épaules et me fouille – non, je n'ai pas d'AK47 sur moi, j'essaye d'arrêter. Bref, je récupère mes affaires et me retrouve en zone DUTY FREE ! Next stop : l'embarquement.
Après avoir fait deux-trois emplettes je me pose et attends patiemment l'heure fatidique. Elle arrive d'ailleurs avec 20 min. de retard à cause d'une réparation nécessaire. Ça mets toujours en confiance. Ah oui, je ne vous l'ai pas précisé mais je vole avec Air-France, et pour cette « première » fois, ça sera sur un A777. Fantastique ! Allez hop, on embarque – on range son sac-à-geek et on regarde par le hublot. Purée, il est tout petit ce hublot, il me semblait plus grand dans mes souvenirs. Tu m'étonnes, j'ai pris quelques centimètres depuis. Mon instinct de claustrophobe en profite pour me faire un petit coucou. Ça commence très bien...
Bon au final j'ai réussi à contrôler mes pulsions durant tout le voyage (une petite crise de claustrophobie aurait tellement plu au personnel de l'avion – surtout à 10Km de hauteur - Laissez moi passer je veux juste prendre l'air !)
Voici donc les quelques remarques que je me suis fait durant le voyage :
1 – Les écrans sont minuscule, tout au plus des 9 pouces – avec un grillage tactile qui te quadrille l'image... pour jouer à la bataille navale ça doit être très pratique mais pour regarder un film c'est pas encore ça.
2 – La qualité de l'image est très moyenne et il n'y a pas possibilité de modifier le contraste. Au final j'ai du arrêter certains films car les scènes de nuits étaient juste incompréhensibles (quoi, un minotaure attaque une voiture en lançant des vaches ? Ça se saurait, je l'aurais vu à l'écran quand même...)
3 – Il fait chaud dans un avion ! Pourtant dehors il fait - 49 °C.
4 – Le personnel est très sympathique et les hôtesses sont maquillées comme des voitures volées.
5 – Je suis capable de rester assis 8 heures – après j'ai des spasmes.
Le voyage a duré 11 heures et 35 minutes (départ 13h30, arrivée heure locale 8h05) et l'on a pas vu la nuit de tout le trajet. Autrement dit je vais avoir un jet-lag de fou en arrivant. Surtout que l'arrivée promet d'être riche en aventure car je ne suis pas attendu directement à l'aéroport – je dois préalablement me rendre au centre de Tsukuba et ce par mes propres moyens... Joie !
Chacun d'entre nous doit dans le cadre de ses études à l'INSA effectuer un minimum de 12 semaines à l'étranger. Certains choisissent de passer un semestre d'étude complet dans une université étrangère , d'autres – comme moi – décident de faire un stage. Sans rentrer dans des détails inutiles, le stage de fin de quatrième année correspondant pile poil à la durée minimale d'un séjour à l'étranger nécessaire pour valider le critère d'obtention du diplôme de l'INSA, il m'a paru logique de coupler ce stage avec un séjour à l'étranger.
Me voici donc en partance pour Tsukuba, une ville situé à environ 60 km de Tôkyô. Tsukuba est clairement orientée vers la science et les technologies, j'aurais d'ailleurs sans aucun doute l'occasion de vous en reparler plus tard.
Mon aventure commence donc à l'aéroport Paris Charles de Gaule, que j'ai réussi à atteindre sans trop de soucis malgré un retard d'une heure de mon train en partance de Nantes (sur un trajet prévu de 3 heures) – il est donc 10 heures quand je sors enfin du train et me retrouve sur le quai de la gare. Première constatation : malgré l'heure matinale, c'est déjà noir de monde. On sent toute l'influence de l'aéroport. Le temps de gravir quelques escalators et quelques mètres et me voilà dans l'aéroport. Le train est arrivé directement au terminal correspondant à mon avion (2E pour les connaisseurs) je n'ai pas eu trop à chercher le chemin à suivre. Ah oui, petit détail qui vas vous permettre de mieux ressentir mon appréhension à l'arrivée dans cet aéroport : la dernière fois que j'ai pris l'avion je devais avoir 12 ans et je n'en garde que très peu de souvenirs. Bref, c'est déjà de la découverte totale et je commence à baliser le terrain – voir à baliser tout court.
Allez on se secoue, on se pique et hop hop hop – tiens un accueil – oh la belle aubaine, allons donc quémander quelques informations sur la marche à suivre.
Après avoir expliqué ma situation à l'hôtesse (moi newbie des aéroports, comment on level ici ?) je me retrouve à faire la queue afin d'enregistrer mes bagages. Une bonne demi-heure plus tard j'ai donc perdu ma valise principale engloutie dans les entrailles de l'aéroport. On se sent plus léger mais aussi un peu à poil. Bon heureusement le gentil PNJ de l'enregistrement des bagages à senti en moi toute la détresse du péon et m'a courageusement indiqué l'étape suivante : le passage à la douane. Temps mort – j'ai faim, je loot (ouch, c'est cher – 10 euros le sandwich et la boisson), je mange. Bien, direction la douane. Rapide check-up au premier poste, où le préposé vérifie rapidement mon passeport – étrangement il a scanné le mien histoire de s'assurer que ce n'était pas un faux, je ne dois pas faire si péon que ça finalement ou peut être trop à son goût.
Bref, direction la porte d'embarquement (E74) – suivons les flèches – prenons une navette – et hop, arrivé à la douane à proprement parler. Petite quart d'heure d'attente supplémentaire, au final il est environ 11h45 quand je passe le contrôle. Les gens qui m'entourent ont tous l'air affolés, certains un peu paniqués à l'idée -j'imagine- de rater le contrôle (ou peut être leur avion vu la célérité des agents). Voici donc mon tour qui arrive – on enlève les chaussures et on vide son sac – je place donc entre autre sur le tapis un PC plus grand que tout (17,3 pouce), une souris (électronique), un casque audio, un adaptateur, un transformateur, …
[interlude dans ma tête]
- Bonjour qu'avez-vous à déclarer ?
- Je ne suis pas un geek
- ….
[/interlude dans ma tête]
Je passe ensuite le portique de sécurité – il sonne. L'agent qui m'attend de l'autre coté hausse les épaules et me fouille – non, je n'ai pas d'AK47 sur moi, j'essaye d'arrêter. Bref, je récupère mes affaires et me retrouve en zone DUTY FREE ! Next stop : l'embarquement.
Après avoir fait deux-trois emplettes je me pose et attends patiemment l'heure fatidique. Elle arrive d'ailleurs avec 20 min. de retard à cause d'une réparation nécessaire. Ça mets toujours en confiance. Ah oui, je ne vous l'ai pas précisé mais je vole avec Air-France, et pour cette « première » fois, ça sera sur un A777. Fantastique ! Allez hop, on embarque – on range son sac-à-geek et on regarde par le hublot. Purée, il est tout petit ce hublot, il me semblait plus grand dans mes souvenirs. Tu m'étonnes, j'ai pris quelques centimètres depuis. Mon instinct de claustrophobe en profite pour me faire un petit coucou. Ça commence très bien...
Bon au final j'ai réussi à contrôler mes pulsions durant tout le voyage (une petite crise de claustrophobie aurait tellement plu au personnel de l'avion – surtout à 10Km de hauteur - Laissez moi passer je veux juste prendre l'air !)
Voici donc les quelques remarques que je me suis fait durant le voyage :
1 – Les écrans sont minuscule, tout au plus des 9 pouces – avec un grillage tactile qui te quadrille l'image... pour jouer à la bataille navale ça doit être très pratique mais pour regarder un film c'est pas encore ça.
2 – La qualité de l'image est très moyenne et il n'y a pas possibilité de modifier le contraste. Au final j'ai du arrêter certains films car les scènes de nuits étaient juste incompréhensibles (quoi, un minotaure attaque une voiture en lançant des vaches ? Ça se saurait, je l'aurais vu à l'écran quand même...)
3 – Il fait chaud dans un avion ! Pourtant dehors il fait - 49 °C.
4 – Le personnel est très sympathique et les hôtesses sont maquillées comme des voitures volées.
5 – Je suis capable de rester assis 8 heures – après j'ai des spasmes.
Le voyage a duré 11 heures et 35 minutes (départ 13h30, arrivée heure locale 8h05) et l'on a pas vu la nuit de tout le trajet. Autrement dit je vais avoir un jet-lag de fou en arrivant. Surtout que l'arrivée promet d'être riche en aventure car je ne suis pas attendu directement à l'aéroport – je dois préalablement me rendre au centre de Tsukuba et ce par mes propres moyens... Joie !
Bon voyage Sleepouille !
RépondreSupprimerHehe ravi d'avoir des news coupaing :)
RépondreSupprimerJuste un truc, si c'est un triple 7 c'est un boeing pas un airbus, donc un B777 et non un A777 ^^
Sinon c'est l'avion qu'on a eu aussi avec Fly pour aller à Singap, c'est quand même pas mal :) (même si je confirme les défauts des écrans ^^)
T'as pas essayé de jouer à Tetris ? Ça occupe :D
quoi tu as eu un écran personnalisé et tu te plains !! Profite de cette joie incommensurable plutot !
RépondreSupprimervip c'était pas forcément le même équipement individuel entre les compagnies. Perso j'avais trouvé ça très bien.
RépondreSupprimerMais sinon Sleep j'arrive pas à comprendre quand tu as écrit ce post. Parce que tu dis que le trajet est fini mais que t'es pas arrivé à l'aéroport ^^ (ou alors tu l'as écrit dans l'avion et posté tel quel ?)
Bon profite bien en tout cas, et n'oublie pas d'agrémenter tout ça de photos :)
Yeah, nous voilà à peu près sur le même créneau horaire ! On commençait à se sentir seul... \o/
RépondreSupprimerProfite bien du Japon, apparemment c'est un pays assez fabuleux (j'en connais une qui te jalouse terriblement pour ça).
Ils jouent à RFTG là-bas ?
RépondreSupprimerCourage, grand voyageur !
RépondreSupprimerJe te suggère d'apprendre très rapidement à dire "Café" en nippon pour boxer ton jet lag.
Waw ! Merci à tous pour vos commentaires, ça fait toujours plaisir de voir que vous avez réussi à lire mon premier billet ^^
RépondreSupprimer@Vip : en fait a coté de moi y'avais un couple de Japonais et ils ont joués à Shangaï pendant le voyage, du coup j'ai essayé aussi. J'ai testé le quizz air France aussi, je pense que ça t'aurais pas mal plu, c'est très orienté aéronautique.
@Fly : alors en fait avec le décalage horaire, le temps de m'installer et de de me connecter il y a eu deux petits jours de décalage. Le texte est rédigé donc avec deux jours de retard que je vais rattraper dès que possible. J'avoue qu'avec le jet lag j'ai eu peu de temps pour m'y consacrer et mes accès internet sont très peu nombreux. Sinon pour les photos je n'ai pas encore d'appareil du coup ça vas être dur, mais dès que j'en aurais un je vais mitrailler ;)
@Bébert&AP : Yeah, c'est clair qu'on commence à être plus près ! D'ailleurs si vous souhaitez passer un moment au Japon me faire un petit coucou et en profiter pour visiter ça serait avec grand plaisir ! Je me ferais une joie d'aller vous récup' à l'aéroport si c'est possible. N'hésitez pas à m'envoyer un petit mail si jamais ça vous intéresse ;)
@Ntonio : Pas que je sache, là où je suis ils font plutôt mumuse avec des bobines de 30T (ça aussi faudra que je vous en parle :p)
@Fenor : Yeah, merci du conseil, mais le café et moi c'est toujours pas ça. ^^ J'avoue que pour le coup j'ai vraiment beaucoup de mal à récupérer, enfin en une semaine on m'a dit que ça devrait être fini. :p