jeudi 1 juillet 2010

Tokyo des !

Et voilà enfin ce quatrième billet, vous m'excuserez pour le délai concernant sa rédaction, mais disons que j'ai été pas mal occupé. ^^

Pour me faire pardonner, vous aurez enfin le droit à DES PHOTOS ! Car chose promise chose due, je suis allé m'acheter un appareil photo durant le WE dernier. Pas si cher que ça d'ailleurs l'appareil, mais qui écope d'une magnifique faute de frappe dans son menu Anglais (Secne Position à la place de Scene Position – si si, ça fait tâche ). Espérons qu'il fera donc de belles photos. (Comment ça le photographe aussi ?)

Reprenons donc le début de ma précédente semaine (je n'avais pas encore mon appareil photo pour l'instant). Après un réveil laborieux vers 7h00 du mat', j'enchaine sur un ptit' dèj' avec la famille qui me permettra de prendre les forces nécessaires pour le reste de la journée – qui s'annonce déjà torride.
Je n'ai absolument aucune idée du programme d'aujourd'hui – je suis donc tranquillement mon tuteur qui me dévoile mon itinéraire fétiche pour les 3 prochains mois à venir : la route pour le boulot (hé ho, hé ho!). Voici donc à quoi elle ressemble :


Comme vous pouvez le voir, c'est long. Traversons donc la haie sur la gauche pour nous retrouver sur une allée parallèle. Hop, petites photos, histoire de mieux constater la longueur de cette route plus grande que tout :

Devant moi

Derrière moi


Bon en réalité, je n'ai pas toute la longueur de la route à parcourir, juste 1,5 km environ. Bref, en 15-20 min c'est fait.
Petit plan histoire de voir un peu à quoi ressemble la zone de Tsukuba Center :

Nous sommes donc à l'endroit de la petite flèche rouge en bas à droite, et le NIMS se situe au bout de la zone orange. Sachant que cette distance mesure 2km, calculez dont (petits polissons) la longueur totale de la route.
Ouaip, c'est long.
Nous arrivons donc au bout de 30 min de marche (mon tuteur marche très lentement, on dirais qu'il se promène...) au NIMS.
Première journée de stage. Je fais donc la connaissance de Marco avec qui je vais bosser durant le premier mois, un Italien bossant avec mon tuteur – doté d'une capillarité à toute épreuve (ah ces Italiens...), tout comme sa patience. Vu qu'il revenait d'un séjour de 4 jours en Italie, on avait au moins un point commun pour s'entendre : le jet-lag. Il a du vite comprendre à ma tête ainsi qu'à mon Anglais approximatif que je n'avais pas encore bien atterri.
Bref, j'ai passé la journée dans le labo' à m'extasier du matériel qu'ils avaient, et croyez moi, ça envoie du lourd. Je vous épargne la liste complète mais vous aurez certainement le droit plus tard à un petit tour vidéo du laboratoire.

La seconde journée était un peu spéciale : il faisait encore plus chaud et plus humide, mais surtout c'était la visite guidée mensuelle du NIMS. J'ai donc pu rencontrer tout un tas de gens qui se sont tous dis que je ressemblais grave à une loque et que je ne savais pas très bien parler Anglais. Parfait, pour une première impression, ça les mettra en confiance.
Je vous passe le reste de la semaine pour n'en garder que les informations importantes : j'ai petit à petit récupéré du décalage horaire, mon tuteur m'a trouvé un vélo pour aller au boulot, vélo ayant fait la guerre si vous me demandez mon avis (photos à l'appuie bientôt!), je croise tous les matins des collégiens/lycée qui se rendent au lycée en uniforme, voyez plutôt :


Sinon les Japonais roulent à l'Anglaise (à gauche donc) et il y a des agents de sécurité déguisés en flics à l'entrée de chacun des centres de recherche (photos à venir).

Voilà, passons maintenant au choses sérieuses, qui vont désormais constituer l'essence même de ce blog : la découverte culturelle !
Ce week-end, je suis allé à Tokyo ! Première visite donc, accompagné par la famille de mon tuteur (ou l'inverse plutôt), nous nous dirigeons vers le quartier de Roppongi et plus précisément vers Roppongi Hills (六本木ヒルズ) avec comme objectif le muséum national d'artisanat. On y est donc après environ 1h30 de voiture.
Premier constat : Tokyo n'est pas une ville, c'est un labyrinthe. Ça part dans tous les sens : des escalators en plein carrefour, qui descendent dans des galeries marchandes souterraines, et je vas y que je ressors de l'autre coté du carrefour en plein milieu d'un bâtiment, des ruelles en veux-tu en voilà, et surtout pleins de buildings qui bloque les lignes de vues.
Le quartier de Roppongi se trouvant dans la partie récente de Tokyo, il n'y a donc pas ici de vieux temple ou autres anciennetés. Faisons donc ensemble un petit tour d'horizon des différents buildings aperçus durant ce dimanche après-midi.







Yuko, qui en profite

Voici le type de paysage que nous réserve l'intérieur de ces buildings :



Il s'agit d'un grand espace vide centrale avec une multitude d'étage disposant de restaurants et de boutiques. C'est très joli, l'ambiance est calme, et surtout c'est climatisé ! Nous en avons donc profité pour casser la croute. Au menu : des RAMENS ! Il y en a de toutes les sortes, avec des tas de trucs dedans. Une belle image parlant mieux qu'un long discours, voici celles qui étaient au menu ce jour là :

On le dirais pas, mais dans le bol de droite
il y a environ 500g de pâtes, sous la garniture


Après la restauration, l'action ! Direction le muséum national d'artisanat. Voici à quoi ressemble le bâtiment de l'intérieur :


Pas de photos de l'extérieur car il n'y avait pas assez de recul. Bref, l'intérieur est très aéré, climatisé et très lumineux (et très grand également).
Les appareils photos étant interdit dans les expositions, je ne pourrais pas vous faire partager ma joie d'avoir vu les plus grand chef-d'œuvre des artistes peintres impressionniste et néo-impressionniste Français. Wait what ? Eh ouais, la seule galerie ouverte ce jour là était celle-ci, dont les œuvres avaient été importés de France suite à la rénovation du Musée d'Orsay. Fuuuuu.
(Enfin certains tableaux étaient awesome, dont notamment «Nuit étoilée sur le Rhône » de Van Gogh.)

Du coup nous ressortons 2 heures plus tard de ce musé, entrons rapidement dans un building (34° au soleil dehors, on sort pas longtemps...) et en profitons pour faire les boutiques. Bon, rien qui ne casse des briques en général de ce coté là, on a les mêmes choses chez nous. Sauf ça :



Ceci, médamezémessieurs, ne sont ni plus ni moins que des baguettes Japonaises authentiques. Et pas cher avec ça : celle de gauche sont à 347 euros et celles de droite à 5635 euros. Oui, vous avez bien lu, et non, il n'y a pas de fautes de frappes, et non, la photo n'est pas truquée, je l'ai en haute définition pour les sceptiques. 5635 euros. La paire. A priori elles sont plaquées or. Le prix de la paire du centre est tellement indécent qu'ils ne l'affichent pas. Ces gens sont fous.

Après un tel choc, rien ne vaut un petit remontant : direction un salon de thé local pour des friandises locales. C'est à dire ça :



A gauche, des feuilles, à droite, du thé. Bon, ne soyez pas déçu, dans les feuilles se cache en fait un petit bonbon sphérique (7cm de diamètre) fait à base de pâte de riz et de haricot sucré que les Japonais utilisent en permanence. Au final s'agit d'une « viennoiserie » traditionnelle. C'est étrange pour tout vous dire. Et surtout, ça n'a pas beaucoup de goût. Mais la présentation est quasi impec' (comme bien souvent d'ailleurs).

Et voilà, l'estomac (un peu) rempli, nous retournons à Tsukuba avant que la nuit ne tombe (19h30 pour les curieux), sonnant ainsi la fin de cette première semaine en territoire (ennemi) Japonais !

Sayonara et à la semaine prochaine !

6 commentaires:

  1. "plan.jpg" : FAIL

    On attend la photo des écolières aussi ;-)

    Sinon très bien très bien.

    Je réclame aussi la photo du vélo (et paf)

    Pis une visite virtuelle du labo aussi :)

    J'espère que t'as fini de récupérer depuis !

    Amuse toi bien.

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  2. Ah merci Fly pour le plan, j'avais pas vu ^^
    Je corrige ça de suite. Les photos du vélo, du labo, des écolières et même des gardes sont en cours. J'attends d'avoir assez de matière pour faire un ptit truc sympa ;)

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  3. \o/ Photos ! \o/

    Voilà qui nous offre un support visuel pour mieux cadrer tes aventures... j'hallucine sur les baguettes de luxe. Surtout que ce n'est pas en R&D qu'il y a de la dépense, sur ce coup là.

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  4. Mais euh, on voit pas les écolières en uniforme :-(
    Et le coup du tuteur qui marche lentement, je crois que c'est un syndrome typiquement asiatique!
    C'était pareil en chine. Tu marche normalement, t'attends 10 minutes qu'il te rattrape, puis tu remarche normalement, et t'attends 10 minutes qu'il te rattrape... xD

    Et, en parlant de baguettes, je ne sais pas quelles sont tes skills pour manger avec, mais une chose est sûr: tu va nous mettre la démo en rentrant ;)

    Enjoy!

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  5. J'imagine la torture de devoir faire le loooong chemin à côté de ton tuteur qui n'avance pas, et que tu ne peux pas dépasser sans être hautement impoli ^^
    Les ramens font envie, en tout cas.

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  6. On n'a pas la photo des lycéeeeeeeennes!!!! :p (ahem, c'était l'instant "lolicon"...o_O)
    Je suis assez étonné du choix du quartier pour un premier aperçu de cette ville incroyable qu'est Tôkyô : Roppongi, ou un quartier moderne surtout réputé pour sa vie NOCTURNE, autant dire qu'en plein jour à part des galeries marchandes et quelques musées, l'intérêt est assez limité... J'espère que tu en verras d'autres par la suite : Akihabara pour le côté Geek :p, Asakusa pour le côté traditionnel avec le superbe temple Asakusa-Kannon, Harajuku pour ses extravagances vestimentaires (et pour le superbe sanctuaire Meiji-Jingu), Shibuya/Shinjuku/Kabuki-Cho pour leurs excès, etc...
    Le prix des baguettes ne m'étonne qu'à moitié, vous étiez à Roppongi Hills... o_O
    Quant aux petits gâteaux sphériques à la pâte de haricot (ou anko), ce sont des manjû, et moi j'adore ça (ce salon de thé avait l'air bien classe!)... :p
    Continue à récupérer du jet-lag et à nous donner de tes nouvelles. "Go Nippon!!!!" :)

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